Imaginez-vous caillou. Né il y a 500 millions d’années. Ayant connu la Pangée, l’apparition et la disparition des dinosaures. Vous avez vécu sous l’eau, puis sur une île avant de vous retrouver perché au sommet des Alpes, bien calé dans le permafrost. Mais voilà que ça se réchauffe. Ça ruisselle. Et ça décroche. L’avalanche de pierres dont vous faites partie s’abat sur les hommes. C’est fini.
Nous sommes dans un massif imaginaire, le massif des Hautes Aigues. Le petit village de Rochebrune est en alerte depuis que se produisent des éboulements réguliers sur les sommets voisins… Alors que les acteurs du territoire s’interrogent sur l’avenir de la vallée, les pouvoirs publics annoncent la nomination d’un chargé de mission à la transition climatique en montagne, venu faire un diagnostic de territoire. Parallèlement arrive une voyageuse, décidée à réaliser l’ascension du sommet majeur de la région, la Grande Reine, dont une partie s’est récemment effondrée. Nous suivons en parallèle plusieurs personnages pris dans la montagne et confrontés à l’urgence des enjeux qui la concernent. Tous se retrouveront au refuge du Vautour, sous le sommet de la Grande Reine. Fanny, la gardienne, y scrute avec angoisse les falaises qui s’effondrent autour d’elle…
Le texte de « Mort d’une montagne » est disponible chez Libel Editions
Jérôme Cochet, François Hien auteurs
Jérôme Cochet mise en scène
Fabienne Courvoisier, Stéphane Rotenberg, Martin Sève en alternance avec Jérôme Cochet, Camille Roy interprètes
Caroline Frachet scénographie
Caroline Mas création son et régie générale
Nolwenn Delcamp-Risse création lumière
Victor Mandin régie lumière
Jérémy Oury vidéo
Mathilde Giraudeau costumes
Maïssa Boukehil production
« Mort d’une montagne est une chronique saisissante de l’anthropocène. Loin d’être moralisateur, le spectacle captive en réunissant l’intime de quelques fortes histoires humaines avec le quotidien d’un milieu montagnard bouleversé par le réchauffement climatique. La fluidité de l’écriture, la magie de la scénographie et la formidable palette de jeu des comédien·ne·s en font un important moment de théâtre. » - Stéphane Michaud – La Pépinière Genève
Production : Compagnie le Chant des Pistes (Les Non Alignés) Coproduction : Le Dôme Théâtre d’Albertville - TMG - Théâtre municipal de Grenoble - Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme Ardèche - Scènes obliques - Festival de l’Arpenteur et Les Aires - Théâtre de Die - Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire. Soutien en résidence du Théâtre du Point du Jour - Maison des Arts du Léman. Avec le soutien financier de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes - Département de l'Isère - La communauté de communes Grésivaudan - la Région Auvergne-Rhône-Alpes - le Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes - ADAMI
Cheminement, un objet vivant, vibrant, cohérent dont chaque facette forme un tout.
Recuerdos, souvenirs en français, re-cordar qui signifie mot à mot refaire passer par le coeur.